Toutes les réponses à vos interrogations

 

Nous faisons de notre mieux pour vous apporter les réponses aux questions que vous vous posez sur notre agence, notre accompagnement, les réglementations françaises pour les entreprises en termes d’environnement, ainsi que sur les causes, les conséquences et les solutions à adopter face aux crises environnementales, dans une démarche de développement durable et RSE.

L’accompagnement illio

L’accompagne-ment illio

Qu’est-ce qui distingue illio dans l’approche de son accompagnement ?

illio se distingue grâce à son accompagnement complet, de la phase de conseil jusqu’à l’opérationnel. Nous sommes profondément attachés à offrir à nos clients une expérience personnalisée, où la qualité de la relation humaine est au cœur de chaque étape. Cette approche globale nous permet de guider nos partenaires de manière stratégique, tout en étant présents à leurs côtés pour mettre en œuvre concrètement les changements nécessaires. Nous sommes pleinement engagés à la réussite de nos clients.

Historiquement, les clients d’illio sont principalement des industriels et des distributeurs, pour autant, illio accompagne toutes les PME et ETI qui veulent prendre soin de demain, quel que soit leur secteur d’activité. Que vous soyez dans les services, l’industrie, l’artisanat, le commerce, ou tout autre domaine, notre mission est d’aider votre entreprise à réduire son impact carbone et à adopter des pratiques plus durables, dans une démarche de développement durable et RSE. Notre approche est adaptée à la diversité des entreprises, avec un accompagnement personnalisé pour chaque client, afin de construire ensemble un avenir plus responsable.

Vous bénéficiez d’un accompagnement complet et personnalisé pour mettre en œuvre votre stratégie climat, dans une démarche de développement durable et RSE. Avec un seul interlocuteur dédié, vous serez accompagné par un conseiller climat ayant plus de 6 ans d’expérience dans le domaine. Fort de plusieurs accompagnements réussis et de nombreuses formations spécialisées, il travaillera en étroite collaboration avec vous pour comprendre les spécificités de votre activité. Ensemble, nous élaborons un plan de transition sur mesure, adapté aux besoins et aux objectifs de votre entreprise.

Notre accompagnement débute par une phase initiale de rencontre au cours de laquelle nous cherchons à comprendre en profondeur les attentes spécifiques de votre entreprise. Au travers de cet échange, nous définissons conjointement vos objectifs de réduction d’impact carbone et établissons un plan d’action sur mesure. Cette démarche garantit une adaptation précise à vos besoins uniques.

La durée de l’accompagnement avec illio est flexible, s’adaptant aux besoins spécifiques de chaque entreprise. Elle peut varier de quelques mois à plusieurs années, avec une fréquence modulable selon les besoins de votre plan de transition. Toutefois, pour garantir des résultats, la durée minimale recommandée est de 6 mois. Cela permet d’assurer une mise en œuvre approfondie et durable des actions nécessaires à la réduction de l’impact carbone de votre entreprise.

 

La réglementation

Mon entreprise a-t-elle l’obligation de réaliser son bilan carbone ?

Conformément à l’article 75 de la loi Grenelle II, l’obligation de réalisation d’un bilan d’émissions de gaz à effet de serre s’applique à toutes les entités privées comptant plus de 500 salariés en France métropolitaine (250 salariés dans les régions et départements d’outre-mer), ainsi qu’aux entités publiques dépassant les 250 salariés et aux collectivités de plus de 50 000 habitants.

La CSRD concerne dès 2025 (pour l’exercice 2024) toutes les grandes entreprises cotées sur les marchés européens. Elle s’appliquera également aux PME cotées à partir de 2027 (pour l’exercice 2026) et à toutes les PME cotées dépassant deux des trois seuils suivants :

  • un bilan de 350 000 euros, 
  • un chiffre d’affaires net de 700 000 euros, 
  • 10 salariés (en moyenne sur l’exercice). 


Les PME cotées pourront bénéficier d’une dérogation pour les exercices antérieurs à 2028, sous réserve de justification dans le reporting.

Les grandes entreprises européennes non cotées seront elles aussi soumises à la CSRD si elles réunissent 2 des 3 conditions suivantes : 

  • Plus de 250 salariés
  • Un bilan supérieur à 20 millions d’euros
  • Un chiffre d’affaires supérieur à 40 millions d’euros

Le décret s’applique aux détenteurs, qu’ils soient propriétaires ou locataires, de bâtiments tertiaires. Il concerne tous les édifices ou espaces dédiés aux activités tertiaires, dont la surface exploitée atteint ou dépasse 1 000 m2.

La surface considérée peut être cumulée si le bâtiment abrite plusieurs entreprises ou si le site est composé de plusieurs constructions. Les constructions temporaires, les lieux de culte, ainsi que les édifices dédiés à la défense, à la sécurité civile ou à la sécurité intérieure du territoire en sont exemptés.

 

La réglementation exige de réduire la consommation d’énergie finale du bâtiment selon l’un de ces deux critères : 

  • réduire de 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040, et 60% d’ici 2050 la consommation énergétique finale du bâtiment, par rapport à une année de référence qui ne peut être antérieure à l’année 2010 ;
  • ou, atteindre un niveau de consommation énergétique fixé en valeur absolue pour chaque type d’activité.


Pour atteindre ces objectifs, diverses actions peuvent être mises en place, telles que l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, l’installation d’équipements performants, ou encore la sensibilisation et l’adoption de bonnes pratiques par les occupants.

 
 

Les aides

Existe-t-il des aides pour bénéficier de l’accompagnement d’illio ?

L’ADEME propose une subvention pour l’accompagnement à la transition écologique des entreprises au travers de son parcours ACT Pas-à-Pas, pour lequel illio est référencé.

Pour en bénéficier, il vous suffit de remplir une demande auprès de l’ADEME. illio peut vous accompagner dans votre démarche administrative.

Le changement climatique

Qu’est-ce que l’effet de serre ?

L’effet de serre est un phénomène naturel qui se produit lorsque certains gaz dans l’atmosphère terrestre retiennent une partie de l’énergie solaire reflétée par la surface de la Terre. Ces gaz, appelés gaz à effet de serre, agissent comme une couverture thermique, permettant à la planète de maintenir une température propice à la vie. Sans cet effet de serre naturel, la Terre serait beaucoup plus froide.

Cependant, les activités humaines, telles que la combustion des énergies fossiles et la déforestation, ont augmenté la concentration de certains de ces gaz, comme le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4), dans l’atmosphère. Cela amplifie l’effet de serre, entraînant un réchauffement supplémentaire de la planète, le changement climatique.

 

Oui, l’activité humaine est largement reconnue comme une cause majeure du changement climatique en cours. Les activités industrielles, la combustion des énergies fossiles (comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel), la déforestation et d’autres pratiques humaines libèrent d’importantes quantités de gaz à effet de serre, tels que le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4), dans l’atmosphère.

Ces gaz à effet de serre contribuent à renforcer l’effet de serre naturel, provoquant un réchauffement de la planète. Les données scientifiques montrent de manière concluante que les activités humaines ont considérablement augmenté la concentration de ces gaz dans l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle, au milieu du XIXe siècle.

Les Accords de Paris sur le climat ont fixé pour objectif de limiter la hausse des températures mondiales à un maximum de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, tout en poursuivant les efforts pour la contenir à 1,5°C. 

Cette limite de 2°C a été déterminée après des analyses scientifiques approfondies qui ont mis en évidence un seuil critique : au-delà de ce point, les risques d’emballement climatique augmentent considérablement.

En effet, le climat de la Terre est un système complexe et interconnecté. Une augmentation des températures au-delà de 2°C pourrait entraîner des rétroactions climatiques, telles que la fonte accélérée des calottes glaciaires, la libération de méthane du permafrost ou la diminution des puits de carbone naturels comme les forêts. Ces changements pourraient déclencher un cercle vicieux de réchauffement, rendant le changement climatique incontrôlable.

C’est pour cela que chaque fraction de degré compte. Les recherches indiquent déjà des impacts significativement différents entre un réchauffement de 1,5°C et 2°C. Par exemple, une augmentation de 2°C pourrait doubler le risque de vagues de chaleur extrêmes, augmenter la fréquence des événements météorologiques extrêmes et menacer la biodiversité marine et terrestre.

 

Le budget carbone fait référence à la quantité totale d’émissions de gaz à effet de serre (GES) que l’humanité peut encore émettre tout en maintenant le réchauffement climatique sous un seuil donné, comme celui défini dans les Accords de Paris de 1,5°C ou maximum 2°C. 

En d’autres termes, c’est la limite maximale d’émissions de GES que la planète peut supporter sans dépasser un certain niveau de réchauffement.

Si nous voulons avoir une chance sur deux de limiter le réchauffement de la planète à 1.5°C, nous ne pouvons émettre que 247 gigatonnes de CO2 supplémentaires d’ici 2050. Au rythme actuel de 40 GT par an, cela ne laisse au monde que six ans pour parvenir à la neutralité carbone…

La vie sur Terre dépend d’interactions complexes entre des processus biologiques, physiques et chimiques. Sous la direction de Johan Rockström du SRC, une équipe de chercheurs internationaux a identifié neuf limites. Pour chacune d’entre elles, l’équipe a défini les seuils à ne pas dépasser, sous peine de provoquer des modifications brutales et irréversibles des équilibres naturels. 

Les neuf limites planétaires : 

  • le changement climatique 
  • l’érosion de la biodiversité
  • la perturbation des cycles de l’azote et du phosphore
  • le changement d’usage des sols
  • le cycle de l’eau douce
  • l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère
  • l’acidification des océans
  • l’appauvrissement de la couche d’ozone
  • l’augmentation de la présence d’aérosols dans l’atmosphère


Lors de la dernière révision des travaux en septembre 2023, seules les trois dernières limites n’avaient pas été franchies. 

Avec six limites franchies sur neuf, la planète se trouve aujourd’hui bien au-delà de l’espace de fonctionnement sûr pour l’humanité.

Rénovation thermique des bâtiments, développement des mobilités douces et des énergies renouvelables, feuille de route pour une économie circulaire, soutien à la décarbonation des industries, biodiversité, agriculture, adaptabilité… Au travers de différentes lois et plans successifs, tels que la loi climat et résilience, le plan national bas carbone ou encore « France Relance », la France s’engage à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et à réduire ses émissions de 50% d’ici 2030 afin de respecter les Accords de Paris et de limiter la hausse globale des températures à 1,5°C ou 2°c maximum. Pour atteindre ses objectifs, l’État français doit réduire ses émissions de 5% minimum par an. En 2023, et pour la première fois, la France a rempli ses objectifs en réduisant ses émissions de 5,8%, pour autant, un tiers serait d’origine conjoncturelle, notamment du fait de l’augmentation du prix de l’énergie.

 

Développement durable et RSE

Quels sont les 3 piliers de la RSE ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) repose sur trois piliers essentiels :

  • Le pilier environnemental : Il concerne la gestion de l’impact écologique de l’entreprise, comme la réduction des émissions de CO2, la gestion des ressources naturelles et la gestion des déchets.
  • Le pilier social : Il inclut les actions en faveur des droits humains, de l’égalité, du bien-être des employés et de l’engagement communautaire.
  • Le pilier économique : Ce pilier implique une gestion éthique et transparente des affaires, avec un respect des normes financières et une démarche de développement économique durable.


Ces trois piliers sont essentiels pour une stratégie RSE réussie et équilibrée.

La RSE est devenue un élément crucial pour les entreprises modernes. Elle permet de répondre aux attentes croissantes des consommateurs, des investisseurs et des parties prenantes en matière de développement durable. Adopter une démarche RSE permet :

  • D’améliorer la réputation de l’entreprise en montrant son engagement envers la planète et la société.
  • De réduire les risques liés à la réglementation et aux crises environnementales ou sociales.
  • D’attirer et fidéliser des talents qui recherchent des entreprises responsables.
  • De générer des économies à travers une gestion plus efficace des ressources et une réduction des coûts liés à la consommation d’énergie et de matières premières.
  • De contribuer à la protection de l’environnement et à la préservation des conditions d’habitabilité de la Terre. Permettant ainsi à l’entreprise d’exercer son activité sur le long terme.

Les indicateurs RSE permettent de mesurer l’impact d’une entreprise dans ses actions liées à la Responsabilité Sociétale. Ces indicateurs sont très nombreux et variés, et dépendent largement de la nature de l’entreprise, de son secteur d’activité, de sa taille et de ses priorités. Voici quelques exemples d’indicateurs clés :

  • Émissions de CO2 : Mesurer les émissions de gaz à effet de serre pour évaluer l’empreinte carbone de l’entreprise.
  • Consommation d’énergie : Suivre la consommation énergétique pour identifier les possibilités de réduction et d’optimisation.
  • Taux de recyclage : Mesurer la part des déchets recyclés pour une gestion plus responsable des ressources.
  • Égalité des chances : Suivre la parité hommes-femmes et l’égalité salariale dans l’entreprise.
  • Bien-être des employés : Analyser la satisfaction des employés et leur engagement au travail.
  • Conception et fin de vie des produits : Évaluer l’impact environnemental lié à la conception des produits, leur durabilité et leur recyclabilité en fin de vie.

Ces indicateurs permettent de suivre les progrès de la stratégie RSE et d’ajuster les actions entreprises si nécessaire. Le choix des bons indicateurs dépend des spécificités de chaque entreprise et doit être aligné sur ses objectifs RSE.

Les engagements RSE varient selon les entreprises, mais certains engagements sont essentiels pour toute démarche RSE :

  • Réduction de l’empreinte écologique : Cela inclut la réduction des émissions de CO2, une gestion efficace des ressources et des initiatives de recyclage.
  • Amélioration des conditions de travail : Assurer des conditions de travail décentes et promouvoir l’égalité des chances et la diversité.
  • Transparence et éthique des affaires : Respecter des pratiques commerciales transparentes, lutter contre la corruption et garantir une gestion équitable.
  • Engagement envers la communauté : Contribuer au développement local et soutenir des initiatives sociales ou environnementales.

Ces engagements permettent non seulement de contribuer positivement à la société, mais aussi de renforcer la compétitivité et l’attractivité de l’entreprise.

Intégrer la RSE dans la stratégie d’entreprise nécessite une approche structurée. Toutefois, cette approche varie selon les spécificités de chaque entreprise (secteur d’activité, taille, enjeux). Voici une ligne directrice à suivre pour structurer cette démarche :

  1. Évaluation des impacts : Commencez par évaluer l’impact environnemental, social et économique de vos activités. Cette évaluation doit être spécifique à votre entreprise, en tenant compte de vos opérations et de vos parties prenantes.
  2. Définition des priorités : Identifiez les priorités RSE les plus pertinentes pour votre secteur et vos parties prenantes. Les enjeux environnementaux peuvent varier selon le type d’activité et les marchés visés.
  3. Fixation d’objectifs : Définissez des objectifs clairs et mesurables pour chaque pilier de la RSE. Ces objectifs doivent être alignés sur les priorités identifiées et intégrés à la vision globale de l’entreprise.
  4. Mise en œuvre : Intégrez les actions RSE dans vos processus opérationnels, en vous assurant que toutes les équipes sont impliquées. La mobilisation des ressources humaines et la formation sont essentielles pour le succès de la démarche.
  5. Suivi et reporting : Utilisez des indicateurs pour suivre les progrès et ajuster vos actions si nécessaire. La mise en place d’un système de reporting permet de rendre compte de manière transparente des résultats obtenus.

Une stratégie RSE devrait être pilotée par un chef de projet RSE pour assurer la coordination et la cohérence des actions. En fonction des ressources internes, il pourrait être nécessaire de faire appel à un spécialiste RSE externe pour structurer et déployer efficacement ces actions. Un accompagnement en conseil RSE pourrait également être un atout pour réussir cette transition.

 
 

La RSE peut améliorer la performance de votre entreprise de plusieurs façons :

  • Optimisation des coûts : En réduisant la consommation de ressources, vous pouvez diminuer les coûts liés à l’énergie, aux matières premières et aux déchets.
  • Accès à de nouveaux marchés : Les entreprises responsables attirent des clients plus sensibles aux enjeux environnementaux et sociaux.
  • Amélioration de la fidélité client : Une entreprise qui adopte des pratiques responsables renforce la confiance et la fidélité de ses clients.
  • Innovation et différenciation : Les initiatives RSE peuvent stimuler l’innovation en matière de produits, services et processus.
  • Attrait pour la marque employeur : Une entreprise engagée dans la RSE devient plus attractive pour les talents, notamment ceux qui recherchent des employeurs responsables et alignés avec leurs valeurs.
  • Opportunité de subventions : Les entreprises qui adoptent des pratiques durables peuvent bénéficier de subventions et d’aides gouvernementales pour soutenir leurs initiatives RSE.
  • Adaptabilité et résilience : Une stratégie RSE permet à l’entreprise de mieux s’adapter aux défis environnementaux et économiques d’un monde en constante évolution, renforçant ainsi sa résilience face aux crises futures.

Une stratégie RSE bien mise en œuvre offre donc à la fois des avantages sociaux, environnementaux et économiques, tout en renforçant la pérennité de l’entreprise dans un contexte de plus en plus tourné vers la durabilité.

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